Déjà à la fin des années 50, des tentatives (qui ne portaient pas encore le nom de » karaoké » ) eurent lieu. C’est le cas par exemple de l’émission télévisée américaine » Sing along with Mitch « . L’orchestre de Mitch Miller faisait chanter les téléspectateurs pendant qu’apparaissaient à l’écran les paroles avec une petite boule sautillant d’une syllabe vers la suivante.
Le phénomène du karaoké serait né dans un bar de Kobe, à l’ouest du Japon. Le guitariste d’un groupe amateur ne pouvait venir ce soir-là. Le propriétaire des lieux eut alors l’idée d’enregistrer sur cassette la musique d’accompagnement : les chanteurs adorèrent ça. Le karaoké était né. Il est possible que ce soit partiellement une légende, mais c’est à partir de ce moment, c’est-à-dire le milieu des années 70, que le karaoké est devenu populaire et a commencé à croître économiquement parlant au Japon (par la production d’un matériel technologique spécifique au karaoké).
Le karaoké est une distraction typique pour les employés japonais qui s’est développé notamment à partir de pianos bars. Ils vont dans un bar avec leurs collègues après le travail et, après quelques verres, le karaoké devient un véhicule d’expression et de communication. Le karaoké s’est ensuite répandu vers d’autres pays et, s’il est resté un phénomène de mode dans certaines régions, il demeure solidement implanté dans d’autres pays.
KARAOKE est un mot composé en Japonais du terme » kara » qui signifie à vide (à partir du mot japonais » Karappo « ) et du terme » oke » qui est un diminutif du terme japonais « okesutora » signifiant » orchestre « . Des bandes enregistrées avec de la musique (sans la dimension vocale ou PBO : Play Back Orchestral) sont appelées » karaoké «